Au cours des 25 dernières années, les taxes municipales des terres boisées du Québec ont augmenté en moyenne de 5,6 % par année, soit à un rythme supérieur aux taxes résidentielles (4,2%) ou bien à l’inflation. La progression des charges fiscales des propriétaires forestiers nuit à la rentabilité de la sylviculture et des activités de récolte en forêt privée. Pour freiner cette hausse, en 2023, 42 municipalités ont diminué en moyenne de 18% le taux de taxation des immeubles forestiers sur leur territoire.