Les taxes municipales imposées aux propriétés forestières poursuivent leur progression, ce qui affecte la rentabilité des activités de production de bois sur les terres privées.
Au cours des 20 dernières années, ces taxes ont augmenté de 215 %, passant de 167 à 526 $ par unité d’évaluation. Cela représente une croissance annuelle composée de 5,9 % pour l’ensemble des propriétés forestières du Québec. Des variations régionales existent et sont détaillées au tableau suivant.
Les chiffres
Pour dresser ce constat, la Fédération des producteurs forestiers du Québec a analysé l’évolution de près de 60 000 unités d’évaluation de terrain forestier dans l’ensemble des municipalités du Québec sur une période de 20 ans, à partir du sommaire du rôle d’évaluation foncière tenu par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH). Il s’agit d’un échantillon très important en regard des 134 000 propriétaires forestiers que l’on retrouve au Québec.