Avant de procéder à une intervention, le propriétaire doit s’assurer que les interventions qu’il planifie respectent le cadre réglementaire.
Pour ce faire, il devrait, de prime abord, s’informer auprès de sa municipalité ou de sa MRC pour obtenir les règlements en vigueur et demander, le cas échéant, un certificat d’autorisation.
Si le boisé recèle des milieux humides et des cours d’eau, il faut alors adapter les interventions pour protéger ces milieux fragiles aux perturbations. Certains milieux humides boisés sont difficiles à identifier puisque l'eau n'est pas apparente à la surface du sol.
Pour vous aider à les repérer en forêt, il existe une cartographie des milieux humides. Une attention particulière doit être portée aux cours d’eau permanents et intermittents qui incluent parfois des fossés aménagés lorsque ceux-ci drainent un bassin versant de plus de 100 hectares.
Lorsqu’une érablière se situe en zone agricole et que sa superficie est de plus de 4 hectares sur les cartes écoforestières du ministère responsable des Forêts, il faut respecter les modalités d’interventions édictées par la CPTAQ et les travaux sylvicoles doivent être réalisés sous la supervision d’un ingénieur forestier.