Dans leur ensemble, les propriétaires forestiers changent et leur nouveau profil modifie la production de bois, les paysages ruraux, et conséquemment, les services environnementaux générés par les forêts privées. Ce phénomène n’est pas unique au Québec puisqu’il se produit ailleurs dans les pays industrialisés, renforçant les conclusions tirées ici. Ces constats, provenant d’une analyse des données recueillies lors d’un sondage téléphonique réalisé auprès de 2 215 propriétaires forestiers dans toutes les régions du Québec en 2012, ont récemment fait l’objet de deux publications dans des revues spécialisées dans les politiques forestières.

Une source d’inquiétude pour l’industrie forestière
Une première étude publiée dans la revue Small-scale Forestry établit une corrélation entre la décision de récolter du bois et les caractéristiques sociologiques du propriétaire forestier. Ainsi, des propriétaires plus instruits détenant de plus petites superficies forestières et vivant plus loin de leurs boisés s’engageront moins activement dans des activités de récolte de bois. Les femmes seront aussi moins susceptibles de récolter ou faire récolter du bois sur leurs propriétés (voir tableau 1).

tableau 1 mars 2017
Marc-André Côté, ing. f., Ph.D.

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Infolettre de mars 2017 – Les nouveaux propriétaires forestiers