Si l’État souhaite accroître la production de bois sur les terres privées, il devra continuer de soutenir les propriétaires forestiers en raison de la faible rentabilité des investissements sylvicoles qui continue de décliner sous l’effet combiné de la hausse des exigences réglementaires à caractère environnemental, de la croissance des taxes foncières et de la forte concurrence de l’État sur les marchés du bois rond. Cela résulte en une augmentation du coût de production et une stagnation du revenu moyen pondéré obtenu de la vente de bois rond.
Le soutien gouvernemental devra continuer d’être multiple pour agir sur les diverses catégories de propriétaires forestiers qui perçoivent l’aménagement forestier différemment selon leur profil.
Depuis des décennies, la FPFQ fait la promotion de mesures pour inciter davantage de propriétaires à réaliser des travaux sylvicoles. La dernière section du présent mémoire présente 24 de ces mesures.
Celles-ci peuvent se résumer par une approche simple, soit :
1. Intéresser les propriétaires forestiers à la foresterie.
2. Mobiliser davantage de propriétaires forestiers par le biais de la fiscalité.
3. Accroître la capacité de négociation des producteurs de bois sur le marché.
4. Favoriser le renouvellement des équipements de récolte dans un contexte de faible rentabilité.
5. Forcer la rétribution pour les services environnementaux générés par les propriétaires forestiers.
6. Réduire les risques financiers reliés aux catastrophes naturelles.
La mise en oeuvre de ces propositions demandera une meilleure coordination des politiques du ministère responsable des forêts, du ministère responsable des affaires municipales, du ministère responsable de l’environnement et du ministère des Finances si l’on souhaite atteindre les objectifs de la Stratégie nationale de production de bois.
Lire le mémoire en totalité:
Les producteurs de bois sur les terres privées : une espèce menacée
Mémoire déposé en août 2018 dans le cadre de la Stratégie nationale de production de bois du MFFP.