Entre 1997 et 2022, les taxes municipales des terres boisées du Québec ont augmenté en moyenne de 5,3 % par année, soit à un rythme supérieur aux taxes résidentielles ou bien à l'inflation. La progression des charges fiscales des propriétaires forestiers nuit à la rentabilité de la sylviculture et des activités de récolte en forêt privée. Pour freiner cette hausse, une trentaine de municipalités ont diminué leur taux de taxation foncière pour la catégorie des immeubles forestiers.