L’activité forestière est fermement ancrée dans notre bagage culturel en raison de son accessibilité et de la simplicité apparente de cette production. Après tout, 86 % des 134 000 propriétaires de boisés du Québec affirment récolter du bois. Au fil du temps, et c’est encore le cas aujourd’hui, la sylviculture des forêts privées a permis d’assurer le développement et l’occupation dynamique de nombreuses régions ainsi que d’importantes retombées économiques pour une panoplie de communautés.

Toutefois, la faible rentabilité des activités forestières force l’État à mettre en place des mesures pour soutenir le travail des producteurs forestiers afin d’assurer une mise en valeur du potentiel de leurs boisés pour sécuriser l’approvisionnement de l’industrie forestière tout en maintenant les fonctions écologiques des forêts privées.

Au cours des dernières années, le gouvernement du Québec a adopté plusieurs politiques pour augmenter la production forestière et accroître l’utilisation du bois afin que les Québécois profitent des multiples retombées du secteur forestier sur l’environnement, la société et l’économie. Notons également que le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques reconnaît le rôle important des propriétaires de boisés et des produits forestiers.

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Mémoire déposé au ministère des Affaires municipales et de l’Habitation dans le cadre des consultations visant l’adoption d’une stratégie nationale d’urbanisme et d’aménagement des territoires. 

3 mai 2021